Nous débarquons à La Havane en mode Viva la Revolucion, prêts à dégainer béret et t-shirt de Che Guevara !
Mais changement d’ambiance, on nous apprend que Fidel vient de casser sa pipe le jour de ses 90 ans. Résultat, 9 jours de deuil national !
Qu’à cela ne tienne, on part à la découverte de la vielle ville et de ses facades coloniales rénovées ou lépreuses témoignant d’une splendeur passée (Ah le Routard et ses expressions toutes faites)…
du Malecon, l’immense digue qui protège la ville des assauts du Pacifique (Aaaah le Routard frappe encore)…
et du quartier Vedado qui abrite la Plaza de la Revolucion et le callejo del Hammel.
Evidemment, on bave devant les belles américaines à chaque coin de rue.
Quelques drapeaux cubains aux fenêtres, quelques photos de Fidel en noir et blanc dans les stations de bus et une Plaza de la Revolucion totalement déserte. On dirait que El commandante ne mobilise plus les foules…
Reste les slogans révolutionnaires omniprésents !
Après des kilomètres sous une chaleur de plomb, dos cervezas por favor ! Et là le couperet tombe : on ne sert pas d’alcool ! C’est deuil national : interdiction de picoler, d’écouter de la musique et de danser ! Et pas d’exception pour les touristes !
Adieu, Salsa, Mojito y Musica !
On décide d’aller voir s’ils sont un peu plus souples à Trinidad, au sud de l’île.
Tout se passe pour le mieux, quand soudain : Le chaos ! Des milliers d’étudiants envahissent le centre ville pour signer le livre de condoléances de Fidel Castro.
La police est partout et veille au grain…On arrive tout de même à dénicher un professeur de salsa. On dansera au son de la musique de son portable avec le volume au minimum. Comme un parfum de dictature…
Après un tour de la ville et une ballade en vélo dans la campagne on va se rassasier à notre barbotte préférée, réservés aux cubains et aux touristes fauchés.
Puis départ pour Playa Larga, village de pécheur plus pittoresque et moins touristique. Mais Fidel semble nous courir après ! Le cortège funèbre emmenant sa dépouille de la Havane à Santiago croise la route de notre bus à Cienfuegos où nous restons bloqués cinq heures.
Nous vivons tout de même un moment historique ! On va voir Fidel ! On s’attendait à des tanks, des chars, des voitures blindées, des cris, des pleurs, des chants, des trompettes ! Mais non… la population cubaine reste froide, juste curieuse puis arrive à pleine balle 2 motos sans âge, un vieux camion militaire bourrés de journaliste, quelques Lada et une remorque sur laquelle est posée une petite urne… tout ça après 5 heures d’attente !
Après une courte escale à playa Larga et la baie des cochons…
départ pour Vinales et son paysage de mogotes (montagnes calcaires) entourées des champs de tabac. Au programme, randonnées, ascension d’une mogote, visite d’une fabrique de cigare, Mojitos et Discoteca en plein air.
On apprend au détour des conversations que 90% de la production du tabac revient à l’état ainsi que 60% des revenus des casas particulares (chambres chez l’habitant). Il faut bien payer les fonctionnaires (80% de la population active!), l’assurance maladie et l’école gratuite pour tous.
Enfin, dernière escale pour une nuit sur Cayo Levisa, petit îlot paradisiaque aujourd’hui encore interdit d’accès aux Cubains car trop proche de la Floride !
Merci Fidel de nous avoir montré ton pays en vrai ! On a vécu 2 semaines historiques !
Magique!!
C’est sublime ! Merci pour tout ce soleil et ces paysages ! Dommage pour les mojitos…. 😉
C’est vraiment énorme d’y avoir été en plein pendant ce moment historique!!
pas de tize !!!!??? La looze 🙂
Apparemment vous avez kiffé 🙂
C’est quoi déjà la next step ?
A tout’
whaou la tonne de photos que vous allez avoir 😉