On quitte Mendoza en apprenant qu’on pourra bosser deux semaines dans une winery au sud de Santiago. Du coup on presque heureux de se farcir les 10 heures de bus et les trois heures d’attente à la douane 🙂
Le trajet retour vers Santiago nous refait passer devant l’Aconcagua qu’on a la chance de voir partiellement cette fois-ci, puis on arrive au magnifique poste-frontière.
On passe quelques jours à Santiago dans l’appartement d’Esteban, un ami de la cousine de Charles (merci encore Anne !). On est accueillis avec planches de charcuteries du fromage et des vins chiliens et on finira totalamente borrachos.
L’appartement est incroyable avec une superbe vue sur la ville et Esteban nous donne tous les bons plans.
En plus de faire de la planche à voile, du ski freeride et de l’escalade, Esteban est DJ et tente, en vain, de donner quelques leçons à Charles.
Santiago elle-même est sympa mais sans charme particulier. On trouve quand même le moyen de faire des ballades sympas malgré les 40°C.
Après quelques jours de glandouillage, on part bosser à la Despensa Boutique Winery à quatre heures de bus au Sud de Santiago, près du tout petit village de Poblacion. Un trou.
On remplace un couple anglo-australien très sympa avec qui on a la chance de passer deux jours, le temps qu’ils nous apprennent à faire du pain !
On est fiers du résultat !
Le matin, les six chiens de la winery viennent nous faire coucou. Il faudra les nourrir, les brosser et les coucher tous les soirs. On deviendra vite potes.
On kiffe notre petite maison qui donne directement sur les deux hectares de vignes, principalement du Syrah et du Grenache.
Mais il faut pas oublier qu’on est là pour bosser et on commence les hostilités avec l’inévitable weeding. Il faut souffrir pour être bio.
Pendant notre premier week-end on fait un saut à Pichilemu, sorte de capitale du surf au Chili à seulement 1h30 de bus de la winery. C’est un des derniers week-end des grandes vacances d’été en Amérique du Sud et la plage de sable noir est bondée.
Aurélie a tellement la confiance qu’elle surf tout habillée et avec son chapeau.
Les chiens viennent se reposer avec nous dans la maison alors que bien sûr c’est interdit. Mais ils sont bons en négociation. Surtout Bako, mi-lévrier mi-boxer :
Assez vite c’est l’heure de la mise en bouteille et on doit commencer par nettoyer la toute petite winery.
On mélange la toute petite production (7 barriques) dans une grande cuve qu’on connecte à la machine à mettre en bouteille qui peut en remplir six en même temps.
Dès qu’une bouteille est prête, on lui met son bouchon d’un geste expert (faut pas mettre son doigt en dessous hein).
Puis on la passe à la personne chargée d’en faire une jolie pile.
Heureusement Charles a inventé une machine de haute technologie pour empiler les bouteilles plus vite :
Malgré l’aide de deux autres volontaires arrivés la veille et en ayant commencé à 15h00, on arrive vite au milieu de la nuit et c’est dur.
Mais à 5h00 du matin la cuve est enfin VIDE !
Et voilà le travail. Ca tient debout miraculeusement.
Pour nous remercier, Matt et Ana nous ont offert deux bouteilles de cette première cuvée…trop mignon.
Charles
Tu vas me faire du pain en rentrant !
référence aux Inconnus et à Jesus II le Retour 🙂
La bise à vous les loulous !!
Yes ! Bien joué ! Tu auras ton pain comme promis 🙂
Je savais pas que tu étais fan des Inconnus !
il manque « heures » … citation : Après quelques jours de glandouillage, on part bosser à la Despensa Boutique Winery à quatre !!!!!! de bus au Sud de Santiago, près du tout petit village de Poblacion. Un trou.
intolérable
merci de rectifier
Un fan
Corrigé 🙂 merci fidèle lecteur !