Après l’enfer des mines de Potosi, retour aux grands espaces. Quatre jours en Jeep dans le Sud Lipez et le Salar de Uyuni. Quatre jours incroyables.
On démarre à Tupiza, petite ville tranquille au Sud de la Bolivie et on file vers les canyons tous proches.
Ca commence fort avec le Canyon de el SillarVoilà le résultat quand on ne sait pas faire semblant d’avoir été piqué par un cactus
On monte rapidement à plus de 4000 mètres pour se retrouver dans la Pampa avec le volcan Uturuncu, encore actif, en ligne de mire.
On fonce dans la Pampa vers le stratovolcan Uturuncu. J’aime bien dire stratovolcan, ça fait savant. Et ça fait peur aussi.
Les paysages incroyables défilent. On ne voit pas les douze heures de voiture passer. Le chauffeur s’arrête de temps en temps pour que Aurélie puis s’étirer.
Voilà ce qui ce passe quand Aurélie reste enfermée trop longtemps dans une voiture. Intenable.
Puis on arrive à Quetena Chico, petit village paumé dans la Pampa où on passera la nuit.
Je voudrais pas faire le voyage dans cette Jeep là
On reprend la route vers des paysages encore plus désertiques. On a l’impression d’être seuls au monde.
On ne s’écrase pas au Sud LipezMais il y a quand même quelques vicuñas (vigognes), la plus petite espèce de lamas. Trop mignons.Les lagunes sont gorgées de borax et de tout un tas d’autres saloperies toxiquesMais ça ne dérange pas les flamants rosesHop, à nouveau une petite séance d’étirement avec nos potes hollandais. Notez que Aurélie plie les genoux pour gagner de la hauteur 🙂Celle-là peut aller sur la brochure de l’agence.
Après quelques heures de Jeep, on s’arrête pour pique-niquer au pied de l’incroyable volcan Licancabur bordé par la Laguna Verde et la Laguna Blanca.
A droite le volcan préféré d’Aurélie (parce qu’il y a une lagune dans le cratère), le Licancabur. 5926 mètres.La laguna Blanca et juste derrière cette montagne, le Chili !
Qui dit volcans, dit geysers, fumeroles et sources chaudes. A 5000 mètres d’altitude, le sol est comme un gruyère, ça fume de partout et ça sent l’oeuf pourri.
Ici pas de sécurité comme à Yellowstone. On déambule totalement libres au milieu des geysers.
Après avoir joué avec les geysers, on file vers la Laguna Colorada et ses milliers de flamants roses.
En route vers la laguna coloradaAlerte, touriste !!! Décollage les gars !!!La laguna colorada porte bien son nom
Nous passons la nuit dans le petit village de Huayllas, encore plus paumé que le précédent, à 4340 mètres d’altitude. Une petite génératrice fournit de l’électricité entre 20h et 22h puis c’est couvre-feu. Le lendemain, direction le canyon de Italia Perdida.
Aurélie, lâche cette appareil photo et viens nous aider à charger !Mais lâche cet appareil et aide moi bon Dieu !Mince mais où est passée la Jeep ?
Avec la Laguna Negra, on retrouve enfin un peu d’eau au milieu de ce désert aride.
Faire genre tu es zen alors que dix touristes attendent derrière toi pour prendre la même photo.
Après cette dernière journée dans le Sud Lipez on a mérité une petite nuit dans un hôtel de sel. Mais avant, il faut braver le climat extrême :
Au moins force cinq, si si, la Jeep se soulevait et tout.Hôtel de sel. Et oui des blagues sur les salières ont été faites pendant le dîner. Mais pas par nous.
On se lève à cinq heure du matin pour aller voir le lever du soleil au milieu du plus grand désert de sel du monde, le fameux Salar d’Uyuni. On est pas déçus.
Bravant le froid glacial, je sors de la Jeep pour prendre cette photo d’ambiance incroyable. Si si je suis comme ça.Que Romantico !Deux français, deux hollandais et un italien qui s’est incrusté. Le Salar c’est international
Après le lever de soleil et parce que le niveau de l’eau le permet, nous filons vers la Isla Incahuasi, une petite île plantée de milliers de cactus géants, en plein milieu du désert.
Pour ceux qui aiment les cactus, comme Guillaume, c’est le ParadisMais il faut être prudent car des accidents sont vite arrivés
On reprend la route vers la partie la plus blanche du désert, là où sont prises les fameuses photos trompe l’oeil qui inondent le web et les pages Facebook des touristes du monde entier. Nos photos à nous seront les meilleures bien sûr.
Vas-y démarre, je suis parfaitement installé !
Le guide est tellement cool qu’il nous laisse conduire la Jeep.
Regarde la route ! Ah ah bien essayé mais je sais qu’il n’y a rien pendant encore 100 bons kilomètres 🙂Elle en avait rêvé, le Salar l’a faitEt hop !Voilà hop, enfin débarrassée !Oui je me rase les jambes maintenant, et alors ? Au moins je suis souple moi.Manger une sucette sur un désert de sel. C’est presque de la provocation.Aurélie joue avec les drapeaux laissés par les participants du Dakar
Le trek se termine par la visite du cimetière de train de Uyuni sous une chaleur écrasante. Toutes les épaves de trains de Bolivie sont entassées dans ce désert. Ambiance surréaliste à la Mad Max.
En noir et blanc et encadré, ça fera bien dans l’appart d’un hipsterA bientôt pour de nouvelles aventures !
4 réflexions au sujet de « Sud Lipez et Salar d’Uyuni »
vraiment trop cool . dément . trop envie d’y aller !
Les photos en « trompe » l’oeil sont vraiment réussies. Par contre je trouve ça bizarre que Charles se rase les jambes.
M’en parle pas !
C’est vrai que vos photos sont les meilleures !!!
C’est superbe !
Merci pour la dédicace ! Ça fait toujours plaisir de voir qu’on fait encore référence aux artistes acrobates de nos jours 🙂
J’en profite aussi pour revenir sur la photo d’El Tio, dieu de la mine (un confrère). Et bien moi perso, j’ai rien trouvé de choquant. N’est-ce pas Tiphaine ?
vraiment trop cool . dément . trop envie d’y aller !
Les photos en « trompe » l’oeil sont vraiment réussies. Par contre je trouve ça bizarre que Charles se rase les jambes.
M’en parle pas !
C’est vrai que vos photos sont les meilleures !!!
C’est superbe !
Merci pour la dédicace ! Ça fait toujours plaisir de voir qu’on fait encore référence aux artistes acrobates de nos jours 🙂
J’en profite aussi pour revenir sur la photo d’El Tio, dieu de la mine (un confrère). Et bien moi perso, j’ai rien trouvé de choquant. N’est-ce pas Tiphaine ?